Affaire de vidéos intimes supposées Un individu fait chanter un ministre conseiller, qui porte plainte

by amadou

La cybercriminalité demeure un véritable problème. La dernière victime en date est un ministre conseiller auprès du chef de l’Etat qui a fait l’objet d’un chantage sur de supposées vidéos intimes. La Dsc est sur les pas de cet inconnu qui s’est fait passer sur Facebook pour ce membre de l’Apr.

La Division spéciale de cyber-sécurité (Dsc) a du boulot à haut débit. Les cas de cybercriminalité se multiplient et les plaintes continuent de pleuvoir. C’est au moment où l’on a pas fini de s’émouvoir de la rocambolesque affaire dite «Top cas», qu’un autre s’est signalé.

En effet, c’est un ministre conseiller du président de la République qui est concerné dans cette affaire. Ce responsable de l’Alliance pour la République (Apr) a saisi dernièrement la Dsc d’une plainte contre X pour usurpation d’identité numérique.

M. O. D dit avoir été informé à travers WhatsApp par une dame du nom de D. S. C qu’une tierce personne a ouvert un compte Facebook sous le pseudonyme du ministre accompagné de sa photo comme image de profil.

Le ministre conseiller a ainsi souligné avoir connu la dame sur Facebook et lui a accordé une audience à sa demande. Il assure, cependant, que leurs échanges ont porté «essentiellement sur la situation politique du pays».

Mais Mme D. S. C. l’a informé que cet individu a réussi par des subterfuges à obtenir ses vidéos intimes et menace de les diffuser moyennant le versement de la somme de 400 000 FCFA. Suffisant pour que M. O. D saisisse que les éléments de la Dsc. Ces derniers convoquent la dame en question pour y voir plus clair.

Elle a confirmé les déclarations du ministre conseiller, avant de révéler que le mis en cause exige d’elle l’envoi de fonds, via Wave. Ce, en lui envoyant au passage, un numéro où elle devait faire l’envoi. Chose qu’elle n’a pas faite. En attendant de mettre la main sur l’escroc qui se dissimule derrière son clavier pour arnaquer d’honnêtes citoyens, la Division spéciale de cybersécurité a ouvert une enquête.
Bes Bi

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