Les révélations de Cheikh Niass sur l’incendie à Walfadjri : « Nous avons visionné les caméras de surveillance »

by amadou

Lors d’une interview accordée à RTS1 le samedi à 20h, Cheikh Niass, président directeur général du groupe Walfadjri, a partagé des détails sur l’incendie survenu la semaine dernière, qualifié de « plus grande catastrophe de l’histoire des médias au Sénégal ». Cet événement a causé d’importants dégâts matériels, notamment la destruction des studios principaux, forçant l’arrêt des programmes de Walf TV et d’autres activités du groupe.

Cheikh Niass a décrit comment il a été informé de l’incident : « Mardi soir, à 19h55, alors que je n’étais naturellement pas au bureau car je faisais du sport, les techniciens de Walfadjri m’ont appelé pour m’informer qu’un début d’incendie avait eu lieu dans le studio principal. « Mardi soir, à 19h55, alors que je n’étais naturellement pas au bureau car je faisais du sport, les techniciens de Walfadjri m’ont appelé pour m’informer qu’un début d’incendie avait eu lieu dans le studio principal. Ce studio multifonctionnel est utilisé pour réaliser 80 % des émissions de Walfadjri. Quelques minutes plus tard, grâce à l’utilisation des extincteurs présents dans le bâtiment, on m’a informé que le feu était maîtrisé. Cependant, on s’est rapidement rendu compte qu’il y avait d’autres foyers d’incendie. Les techniciens, incapables de faire face seuls à cette multitude de foyers, ont rapidement appelé les sapeurs-pompiers, qui sont arrivés peu après et ont finalement réussi à maîtriser le feu après quelques heures. »

En ce qui concerne l’enquête en cours, Cheikh Niass a partagé ses premières observations basées sur les images des caméras de surveillance: “Pour l’instant, une enquête est en cours et, en tant que juriste, il ne m’appartient pas de violer le secret de l’enquête. Ce que je peux vous dire à ce stade, c’est que nous avons visionné les caméras de surveillance des studios incendiés, et il est certain qu’il n’y a eu aucune intervention humaine; l’action humaine est donc écartée a priori. Cela dit, nous ne devons pas pour autant écarter la thèse criminelle ou privilégier celle d’un accident. L’hypothèse d’un court-circuit est une possibilité à prendre en compte, mais il existe aussi d’autres hypothèses. Il est fort possible que le fournisseur d’électricité ait envoyé une charge trop importante, ou à l’inverse, insuffisante, ce qui aurait pu surcharger les machines, ou l’inverse. À ce stade, nous ne pouvons pas affirmer concrètement ce qu’il en est. Nous laissons les enquêteurs et les experts faire leur travail et nous attendons qu’ils nous informent précisément de ce qui s’est passé.”

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