Tida/Bambaly : Si la médiation échoue, seule une revendication de paternité peut régler l’affaire

by amadou

Tida Ndoye, son nom ne vous est pas inconnu. Après sa déclaration sur le chanteur Bambaly Seck, la jeune dame attend désespérément que son enfant de quatre (4 ans) soit reconnu. Depuis, aucune évolution sur le dossier. Pourtant le code la famille, dans ses articles 215 et 218, stipule que la mère peut porter plainte pour reconnaissance de paternité.

Bambaly Seck qui snobe la demande de la fille ne sait pas les risques encourus, si jamais le test Adn confirme sa paternité sur Mame Diarra, quatre ans. Le fils de Mapenda Seck sera dans l’obligation de reconnaître sa fille, mais aussi de verser une pension alimentaire pour l’enfant. Car la loi interdit une reconnaissance de paternité par la mère, mais en cas de refus, cette dernière peut intenter une action judicaire. Les articles 215 et 218 du code de la famille stipulent que

« L’enfant dont la filiation paternelle n’est pas établie peut obtenir des aliments de celui qui sera indiqué comme son père par décision judiciaire.
Sans établir la filiation paternelle de l’enfant, la décision met l’obligation alimentaire à la charge du père indiqué, toutefois celui-ci ne peut invoquer le bénéfice de la réciprocité ».

« L’action est dirigée contre le
père désigné par ses héritiers.
L’action n’appartient qu’à l’enfant. Pendant la minorité de l’enfant, la mère, même mineure a
seule qualité pour l’intenter. Si
la mère est décédée, incapable
ou présumée absente, l’action
est introduite par la personne
qui a la garde de l’enfant.
Elle doit, à peine de déchéance, être introduite dans les deux
années qui suivent l’accouchement.
Toutefois, dans les cas prévus aux paragraphes 4 et 5 de
l’article 216, l’action peut être intentée jusqu’à l’expiration des deux années qui suivent la cessation, soit du concubinage soit de la participation du père désigné à l’entretien et à l’éducation de l’enfant. Lorsque l’action n’a pas été intentée pendant la minorité de l’enfant, celui-ci peut l’intenter pendant toute l’année qui suit sa majorité. »Donc si la médiation n’aboutit à rien, Tida peut saisir la justice pour le test Adn de sa fille même si la thèse de ressemblance a été écarté, seule la justice peut classer ce dossier. N’est -il pas aussi temps de revisité le code de la famille sénégalaise pour ces cas d figure et d’autres?

Source Senego

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