Oumy Ndiaye paye 50.000 FCFA à un «Tiak Tiak» pour espionner son mari, sa découverte est hallucinante 

by amadou

La jalousie amoureuse est le trouble le plus fréquent chez les couples. Elle se classe au deuxième rang des difficultés conjugales. Ce sentinent naturel pousse l’homme ou la femme à espionner son conjoint. Si certains se limitent à fouiller dans le téléphone ou l’ordinateur, d’autres sont allés jusqu’à payer des conducteurs de motos «Tiak Tiak» pour suivre leurs partenaires et les surveiller secrètement. C’est du moins ce qu’a fait savoir une dénommée Oumy Ndiaye, au quotidien L’Obs. Après avoir soupçonné son époux d’infidélité, elle s’est résolue à une méthode peu commune.

Dans ce dossier du quotidien l’Observateur, on apprend que la jeune femme a décidé de faire suivre son mari. Déterminée, la dame fait recourt aux services d’un conducteur de moto «Tiak Tiak» comprenez « vite fait », pour l’espionner afin de le prendre la main dans le sac. Alors que le conducteur de «Tiak Tiak» est venu lui faire une livraison, la dame va l’inviter dans son salon, en l’absence de son époux, pour lui demander ce service, monnayant la somme de 50.000 FCfa. « Quand Cette femme m’a invité à la rejoindre dans son salon, j’ai cru qu’elle voulait me parler de relations sexuelles, parce que je suis souvent confronté à ce genre de situation », a confié le jeune livreur.

Il poursuit : « j’ai été surpris d’apprendre qu’elle avait besoin de mes services pour espionner son époux. Elle m’a confié qu’elle le soupçonnait d’infidélité et qu’elle voulait avoir des preuves. Elle m’a ensuite proposé la somme de 50.000 FCFA et une récompense surprise si je lui apporte des preuves tangibles. Elle m’a montré la photo de son mari, indiqué son lieu de travail, puis donné la couleur et le matricule de son véhicule. J’ai pris note et accepté la demande avant de m’y mettre », confie Latyr, conducteur de «Tiak Tiak».

Pour espionner sa cible, il explique qu’il se pointait chaque soir, à 17h à côté de son lieu de travail, pour ensuite le suivre jusqu’à ses différentes destinations. « Le premier jour, je me suis pointé à côté de son bureau, face à son véhicule. À sa descente, il est parti seul à bord de sa voiture. Il a pris une direction et je l’ai suivi jusque devant son domicile. Je suis retourné et j’ai appelé la dame pour lui faire un compte rendu. Quand je lui ai dit qu’il n’y n’avait rien de suspect, elle m’a demandé d’y retourner le lendemain. J’y étais encore à la même heure et j’ai vu l’homme dans sa voiture parler au téléphone pendant des minutes, avant de démarrer. Ce soir-là, il s’est rendu chez une femme qu’il a récupérée pour aller ensemble dans un restaurant. J’ai pris des photos que j’ai envoyées à la dame », explique Latyr.

Ce manège va durer le temps que le «Tiak tiak» ait suffisamment de preuves qu’il va exposer à la dame. Armée de ces preuves, Oumy se décide, un soir à aller confronter son époux. Certaine que ce dernier était déjà bien attablé dans un restaurant, en compagnie de sa maîtresse, elle va les surprendre en se joignant à eux. Le mari aura la surprise de sa vie. Pris la main dans le sac, il est resté sans voix. Bouillant de colère, Oumy a tourné les talons avant d’intimer à son mari l’ordre de la retrouver chez eux. Une violente dispute s’en suivra avant qu’Oumy ne décide de quitter le domicile conjugal.

Latyr le « Tiak Tiak » ira par la suite réclamer sa prime : « Quand je suis retourné voir la dame pour récupérer ma récompense, on m’a appris qu’elle a abandonné son ménage suite à une dispute avec son époux. Je m’étais culpabilisé… » Pour justifier son acte, Oumy Ndiaye dévoile que, depuis des jours, son époux était indifférent à ses avances et faisait preuve d’un manque d’affection manifeste à son égard. « En plus, je l’ai surpris à plusieurs reprises au téléphone avec une fille. Il était devenu distant. Parfois quand son téléphone sonnait, il se retirait pour répondre. En l’entendant parler, j’ai su qu’il parlait avec une femme. Il ne laissait plus son téléphone loin de lui, de peur que je le fouille. Je commençais à nourrir de sérieux doutes le concernant. »

C’est pourquoi j’ai jugé nécessaire d’engager un conducteur de «Tiak Tiak» pour l’espionner. Quand le jeune m’a envoyé les photos de mon mari en galante compagnie, qui plus est, cette fille était son collègue, je suis tombée des nues. À son retour à la maison, je lui ai demandé s’il me trompait avec la femme avec laquelle je l’ai surpris au restaurant, il a nié. Devant mon insistance, il a persisté. Mais quand je lui ai présenté les preuves de son infidélité, il s’est tu. Je me suis acharnée sur lui avant de quitter son domicile », relate Oumy.

Les dames engagent des conducteurs de motos «Tiak Tiak» pour pouvoir découvrir ce que font leurs époux durant leurs heures creuses. Marie Faye a aussi décidé d’espionner son mari. Pour cause, « son changement de comportement. »
À l’Obs, elle confie qu’à chaque fois qu’elle soupçonne que son époux sort pour rencontrer une fille, elle paie un conducteur de moto Jakarta pour le suivre. «J’ai payé un jeune homme pour le faire suivre jusqu’à sa destination. J’ai finalement connu la vérité. En réalité, mon époux fréquente une autre femme. C’est toujours la même. Il rencontre sa maîtresse dans les auberges. Le conducteur de moto Jakarta l’a vu entrer dans une auberge. J’étais choquée quand j’ai découvert cela. J’ai connu mon époux depuis l’adolescence. On s’entendait très bien, mais depuis un certain moment, il m’a presque abandonnée. Il ne m’accorde plus d’intérêt. Il trouve toujours comme prétexte son travail et ses clients. Pour sortir de la maison et aller coucher avec d’autres femmes, il me faisait croire qu’il allait rencontrer des clients pour son business. Ce qui n’était que mensonge », se désole la jeune femme.

Au Sénégal, l’espionnage conjugal n’est pas seulement l’affaire des femmes. Des hommes aussi s’adonnent à cette pratique. Polygame de son état, Badara Fall va en faire l’expérience en espionnant sa deuxième femme. Mais il dit ne rien regretter, parce que cet espionnage lui a permis d’avoir le cœur net sur les agissements de sa dulcinée. Il y a deux ans, Badara s’est engagé à épouser une seconde épouse.

Tout était rose au début de cette union, rien ne laissait présager l’orage qui se préparait. C’est après quelques mois que le doute et la jalousie sont venus tout balayer, suite au changement de comportement de la femme qui passe tout son temps sur les réseaux sociaux. Nourrissant des soupçons, l’homme décide de filer son épouse et lance l’opération espionnage. Il tente d’entamer une discussion avec elle, mais la femme se braque. Voyant l’attitude adoptée par son épouse, l’homme éclate en sanglots, l’accuse de tromperie et prêche le faux pour avoir le vrai. Il n’aura pas gain de cause.

Déterminé, Badara décide de l’espionner. « Mon épouse était devenue bizarre. À un moment, elle se refusait à moi. À chaque fois, elle me disait qu’elle était fatiguée et qu’elle avait des maux de tête. Cela m’a poussé à m’interroger. J’ai ainsi compris que ma femme était en relation avec un autre homme. Un jour, je suis tombé sur un message qu’elle a reçu et qui parlait d’un rendez-vous dans un restaurant. Ce samedi-là, elle m’a dit qu’elle allait voir une amie. J’ai tout compris et à sa sortie du domicile, j’ai affrété une moto «Tiak Tiak» pour la suivre. J’ai suivi ses traces jusque dans ce restaurant où l’attendait un homme. Ils avaient l’air amoureux. Jétais dégoûté. Le moral dans les talons. Je suis retourné à la maison et à son retour, je l’ai mise devant les faits et je l’ai répudiée. Parce que je n’ai pas pu pardonner son infidélité et qu’elle ne m’inspirait plus confiance» conclut-il.

You may also like

Leave a Comment