En politique, il ne faut jamais dire jamais, a-t-on souvent l’habitude de dire. Ce, d’autant plus qu’un parti politique ne peut garantir de ne jamais nouer d’alliances contrenatures avec d’autres formations politiques.
En effet, le parti politique de l’ancien dictateur gambien Yahya Jammeh a annoncé dimanche une alliance avec le parti au pouvoir à trois mois du scrutin présidentiel, prévu le 04 décembre. Qui l’eut cru !
L’annonce qui a fait l’effet d’une bombe a été confirmée par le secrétaire général du parti APRC de Yahya Jammeh, Fabakary Tombong Jatta.
« Notre objectif est que l’ancien président Jammeh revienne dans ce pays de manière pacifique et dans la dignité », a-t-il déclaré sans pour autant donner plus de détails sur cette alliance politique.
Toutefois, celui-ci na laissé comprendre qu’un retour d’exil de l’ex-dictateur en cas de réélection de M. Barrow était une des clauses de l’accord.
Si chacun des partis peut trouver son compte dans cet accord, pour la société civile cette manœuvre politique est perçue comme une trahison. Ce, au point de se poser la question de savoir si, le gouvernement a toujours la volonté de poursuivre Yahya Jammeh, rapporte AFP.
