El Malick Ndiaye s’explique : « Pourquoi j’ai porté plainte contre Bachir Fofana »

by amadou

Dans une plainte déposée récemment auprès des autorités judiciaires, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a tenu à justifier publiquement les raisons qui l’ont poussé à poursuivre en justice le journaliste-chroniqueur Bachir Fofana. Accusant ce dernier de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation, le responsable parlementaire a dénoncé une « entreprise de discrédit » visant sa personne ainsi que l’institution qu’il dirige.

« Je suis un homme politique et président de l’Assemblée nationale, au service de la République du Sénégal », a-t-il rappelé d’emblée dans sa déclaration, relayée notamment par Libération. Une fonction qui, selon lui, le place sous le regard permanent du public sénégalais, surtout sur les réseaux sociaux et dans les médias classiques. Pour El Malick Ndiaye, toute information publiée à son sujet est potentiellement amplifiée dans le débat public. « La moindre information me concernant est vivement commentée, avec de forts relents politiques et médiatiques », a-t-il souligné, mettant en garde contre les répercussions possibles de déclarations non vérifiées.

Dans le cas précis, il dénonce une campagne de désinformation alimentée par Bachir Fofana. Selon lui, le journaliste-chroniqueur a associé son nom et celui de l’Assemblée nationale à un marché public de véhicules en y ajoutant des insinuations de corruption. « Des individus malintentionnés, avec leurs complices, mus par une volonté malsaine de me discréditer, s’évertuent depuis quelque temps à diffuser de fausses nouvelles », affirme-t-il.

Au cœur de cette polémique figure l’attribution d’un marché de véhicules destinés aux députés. D’après El Malick Ndiaye, les propos tenus par Bachir Fofana laissent croire à un favoritisme et à un népotisme dans la passation de ce marché. Il considère que ces allégations visent à jeter un voile de soupçon sur la gestion de l’Assemblée nationale. « Ils associent [l’institution] à la pratique tenue le plus en horreur par le peuple sénégalais : le népotisme », a-t-il déclaré avec fermeté.

Toujours selon ses propos rapportés par Libération, le président de l’Assemblée nationale voit dans cette affaire une tentative délibérée d’entacher la crédibilité d’une institution républicaine dans un contexte où il dit avoir engagé une dynamique de réforme et de transparence. « L’intention de ses auteurs est manifestement de nuire. Pis, cela se passe dans un contexte particulier où la dynamique de rupture que j’ai amorcée, dont le seul souci est la transparence dans la gestion des affaires de l’État, est mise à mal », déplore-t-il. Il soutient par ailleurs que cette campagne de discrédit n’est pas sans lien avec des résistances internes. « Cette dynamique n’est cependant pas sans opposition de personnes dont l’intention est la perpétuation de pratiques relevant du passé », explique-t-il.

senenews

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