HAJJ 2025 – Double drame à l’AIBD : Adja Momy et une dame de 50 ans meurent quelques minutes après l’atterrissage de leur vol de retour

by amadou

L’émotion était vive et la douleur palpable avant-hier soir à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Alors que le tout premier vol du Hajj 2025 ramenant des pèlerins sénégalais de La Mecque venait tout juste d’atterrir, deux femmes ont tragiquement perdu la vie à quelques minutes d’intervalle, plongeant passagers, familles et autorités dans la consternation.

Une mort brutale sur une chaise d’aéroport

La première victime, une dame de 50 ans, avait pourtant l’air sereine et échangeait calmement avec d’autres passagers dans la zone d’arrivée. D’après plusieurs témoins interrogés par L’Observateur, elle venait tout juste de s’asseoir et s’apprêtait à remplir les formalités de police. Soudainement, elle a piqué un violent malaise, s’écroulant sous les yeux des personnes présentes.

Des secours ont été organisés immédiatement. Mais malgré les efforts des agents présents et l’arrivée des sapeurs-pompiers, elle est décédée sur place, avant même que les formalités administratives ne soient finalisées.

Une deuxième perte dans la foulée : Adja Momy Seck, 71 ans

Comme si la tragédie ne suffisait pas, une seconde pèlerine, Adja Momy Seck, âgée de 71 ans, est elle aussi décédée peu après, dans l’infirmerie du hangar des pèlerins. Déjà affaiblie et revenue au Sénégal dans un état de santé très préoccupant, elle avait été immédiatement transférée à la structure sanitaire de l’aéroport. Elle n’a malheureusement pas survécu.

Le double décès a bouleversé l’ambiance de ce premier retour du pèlerinage 2025, transformant une soirée d’accueil et de joie en moment de deuil et de silence.

Enquête et autopsie en cours

Les corps des deux défuntes ont été transférés à la morgue de l’hôpital de Dakar pour les besoins de l’autopsie. Les autorités ont ouvert une enquête administrative et médicale pour déterminer les causes exactes de ces décès, bien que les premières indications pointent vers des raisons de santé naturelles, notamment l’épuisement physique post-Hajj et des conditions médicales sous-jacentes.

Dakaractu

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