Trump évoque pour la première fois la possibilité d’une défaite
Le président sortant a semblé moins catégorique que dans ses tweets dénonçant à l’envi une élection « truquée »ÉTATS-UNIS – « Le temps nous le dira » : Donald Trump a évoqué ce vendredi 13 novembre pour la première fois la possibilité d’une défaite à la présidentielle américaine contre Joe Biden.
Le président sortant s’exprimait depuis les jardins de la Maison Blanche sur la pandémie de Covid-19, sa première prise de parole publique depuis l’annonce de sa défaite, qu’il refuse farouchement de reconnaître.
Alors que le nombre de cas de contamination au nouveau coronavirus est reparti nettement à la hausse dans le pays, Donald Trump a voulu écarter l’éventualité d’un confinement.
« Je pense que le temps nous dira quelle administration nous aurons, mais quoi qu’il se passe à l’avenir, qui sait, je peux vous dire que cette administration n’imposera pas de confinement », a-t-il déclaré, beaucoup moins catégorique que dans ses tweets dénonçant à l’envi une élection « truquée ».
President Trump: "This administration will not be going to a lockdown. Hopefully the — the, whatever happens in the future, who knows which administration it will be, I guess time will tell — I can tell you this administration will not go to a lockdown." pic.twitter.com/7Y1KrZCsge
— The Hill (@thehill) November 13, 2020
Le républicain n’a pas évoqué plus avant la présidentielle lors de sa prise de parole, conclue sans répondre aux questions des journalistes, un exercice auquel il s’est pourtant très régulièrement prêté au cours de son mandat.
Sans surprise, Donald Trump part sans répondre aux questions. Un journaliste crie: "When will you admit you lost the election, sir" pic.twitter.com/dGrsVorXO1
— Philippe Berry (@ptiberry) November 13, 2020
Les deux derniers États dans lesquels les résultats de l’élection du 3 novembre n’avaient pas encore été annoncés, Géorgie et Caroline du Nord, ont été respectivement attribués ce vendredi à Joe Biden et Donald Trump par les grands médias américains.
Des annonces qui confortent la victoire du candidat démocrate, crédité de 306 grands électeurs, contre 232 pour son rival républicain